Alice Weidel dans le collimateur : la police allemande enquête sur un appel présumé au meurtre de la présidente de l’AfD
Alice Weidel, du groupe parlementaire Alternative pour l'Allemagne (AfD), à Berlin, le 5 mai 2025.
Photo: John MACDOUGALL/AFP via Getty Images
La police de Hanovre enquête sur l’origine d’un autocollant appelant au meurtre de la présidente de l’AfD, Alice Weidel, et ses auteurs. Comme l’a déclaré un porte-parole de la police à Epoch Times, des autocollants représentant la présidente fédérale de l’AfD dans le collimateur ont été découverts à deux endroits dans la métropole de Basse-Saxe.
Le service central de police judiciaire mène donc une enquête pour incitation publique à commettre des actes criminels et pour menaces. Selon le porte-parole, le parquet se charge de l’évaluation juridique.
Le logo de l’organisation politique des jeunes de gauche [solide] figure sur l’autocollant
L’autocollant ne montre pas seulement Mme Weidel dans le viseur. En dessous, on peut lire en anglais « Aim here » (Visez ici). Le logo de la « Linksjugend [’solid] Hannover » (Jeunesse de gauche [solide] Hanovre) est visible en bas. La question de savoir si l’organisation de jeunesse du parti de gauche est réellement à l’origine de ces autocollants fait actuellement l’objet d’une enquête de la police, a confirmé le porte-parole à Epoch Times.
Stephan Bothe, porte-parole du groupe AfD au Parlement régional de Basse-Saxe chargé des affaires intérieures, a porté plainte contre la jeunesse du parti Die Linke. Il a exhorté les autorités chargées de l’enquête à agir immédiatement. Sur le site web du groupe AfD au Parlement régional de Basse-Saxe, on peut lire : « Les autorités chargées de l’enquête doivent agir immédiatement », a déclaré le politicien.
Il a fait référence au meurtre de Charlie Kirk il y a trois semaines aux États-Unis et a déclaré : « Il faut procéder à des perquisitions, à des interrogatoires et, si nécessaire, à des arrestations. » L’autocollant n’appelle rien de moins qu’un attentat meurtrier. « C’est précisément ici que l’État de droit doit intervenir avec toute la rigueur nécessaire contre ceux qui glorifient la violence. »
Aucun commentaire des groupes parlementaires du Bundestag à ce jour
Alice Weidel elle-même ne s’est pas encore exprimée publiquement sur cet incident. À l’heure de publication, aucun autre parti représenté au Bundestag (l’assemblée parlementaire fédérale en Allemagne) n’a fait de commentaire officiel.
La Linksjugend [’solid] a été fondée le 20 mai 2007. Ses racines remontent à 1999, année où l’organisation de jeunesse initiale [’solid] – la jeunesse socialiste – a été fondée à Hanovre. L’association se définit comme socialiste, antifasciste, démocratique et féministe, selon sa propre présentation. On peut également y lire qu’elle compte désormais environ 8000 membres actifs et plus de 16300 membres passifs. Elle fait ainsi partie des plus grandes associations politiques de jeunesse en Allemagne.
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