Ce photographe fige dans le temps de majestueuses vagues au lever du soleil

Photo: Avec l'aimable autorisation de Terence Pieters
Un ancien surfeur a fait de sa passion pour l’océan une profession, il photographie désormais les vagues. Ses compositions soignées mettent en valeur l’époustouflant spectacle de ces murs d’eau magnifiquement rétroéclairés par le soleil levant.
Vivant dans la petite ville balnéaire de Margate en Afrique du Sud, Terence Pieters est photographe marin depuis une vingtaine d’années. Suite à une blessure entraînant des problèmes chroniques au niveau de l’épaule, il a été obligé de délaisser sa planche de surf.
« Les vagues se brisent vraiment près de moi et, lorsqu’elles sont grosses, le spectacle est impressionnant », explique‑t‑il pour Epoch Times. Le photographe se fait appeler « Orange Rocks », du nom d’un lieu de pêche bien connu aux alentours.


Terence Pieters commence chaque séance photo en se préparant une semaine à l’avance. Il étudie les prévisions météorologiques, la couverture nuageuse, les marées, la direction et la vitesse du vent, la taille des vagues, leur intervalle et leur direction. La nuit précédant la séance, il fait sa meilleure estimation de la position optimale pour la photographie, puis règle son alarme pour deux heures avant le lever du soleil.


Terence Pieters espère que pouvoir partager son émerveillement à travers ses photos, sachant malheureusement que la plupart des gens « ne pourront jamais connaître l’océan et les vagues » aussi bien que lui.


Il a une « configuration inhabituelle » utilisant un appareil photo Sony A6400 et un objectif Sony 50mm F1.8 protégé par un boîtier étanche. Une laisse relie l’équipement à son corps au cas où une grosse vague ferait tomber l’appareil de sa main.
Son portefeuille croissant de photographies témoigne de son amour de longue date pour l’océan.


Terence Pieters s’est blessé l’épaule deux fois en surfant en 2013. Il a été opéré en 2015. Mais après une récupération « longue et douloureuse », le surf ne convenait plus.
« Je me suis d’abord lancé dans la photographie traditionnelle, en prenant des photos de tout et n’importe quoi, même avant mon problème d’épaule. C’est ce que je voulais être : un photographe. »
« J’ai décidé de prendre des photos de vagues à la place. »


« Après environ trois heures de lutte constante, j’ai réussi à capturer un énorme éclair ainsi que la plage illuminée par la frappe. Je l’ai téléchargé sur les médias sociaux le soir même, et il est devenu très populaire très rapidement. Cela valait bien des heures de lutte ! »
Terence Pieters partage ses œuvres sur son site Web et sa page Instagram et recueille diverses réactions. Certains sont impressionnés, d’autres admiratifs, certains sont incrédules.


« J’ai reçu beaucoup de commentaires réconfortants, mais celui qui m’a le plus touché est celui d’une dame qui traversait une période difficile dans sa vie. Elle m’a dit que mes images l’avaient rendue heureuse pour la première fois depuis des mois. Des commentaires de ce genre rendent mon travail encore plus gratifiant. »
Au‑delà du fait de partager son bonheur, il espère que ses photos susciteront du respect pour la mer, qualifiant d’ « inacceptable » la quantité de plastique qui flotte dans l’eau.
Quiconque veut s’essayer à la photographie océanique doit d’abord devenir un nageur confirmé, poursuit‑il.
« Photographiez ce qui vous passionne », conclut‑il.


(Avec l’aimable autorisation de Terence Pieters)
(Avec l’aimable autorisation de Terence Pieters)
Louise Chambers est écrivain, née et élevée à Londres. Elle couvre les nouvelles inspirantes et les histoires de la vie quotidienne.
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