Le coronavirus infecte un patient pour la seconde fois, suscitant de nouvelles craintes
Un employé inspecte un masque facial jetable sur la chaîne de production de la société Yokoi Co. Ltd. à Nagoya, au Japon, le 6 février 2020.
Photo: Tomohiro Ohsumi/Getty Images
Une femme qui travaillait comme guide de bus a été réinfectée par le coronavirus COVID-19. Le test s’est révélé positif alors qu’elle s’était rétablie de son infection antérieure, a déclaré une agence gouvernementale locale au Japon.
Le gouvernement préfectoral d’Osaka a confirmé qu’une femme d’une quarantaine d’années, ayant été diagnostiquée de l’infection du coronavirus à deux reprises, résidait à Osaka. Elle a été diagnostiquée mercredi après avoir développé des douleurs à la poitrine et un mal de gorge, a déclaré le gouvernement à la chaîne publique NHK.
Elle était atteinte de la maladie pour la première fois fin janvier et était sortie de l’hôpital le 1er février. Elle a été déclarée exempte de coronavirus le 6 février, a indiqué le gouvernement.
Cependant, les autorités ont déclaré qu’elle avait commencé à ressentir des douleurs à la poitrine et à la gorge le 19 février. Elle est allée chez le médecin à plusieurs reprises et les tests se sont révélés positifs environ une semaine plus tard, selon le radiodiffuseur.
La femme dont l’identité n’est pas dévoilée portait un masque et est restée chez elle après avoir quitté l’établissement médical, a rapporté NHK. Elle n’est pas allée travailler et n’a eu aucun contact étroit avec qui que ce soit, mais elle est maintenant hospitalisée quelque part dans la préfecture d’Osaka, selon les autorités.
Les responsables de la santé d’Osaka pensent que le virus peut être resté dans le corps de la femme pour s’être ensuite multiplié ou qu’elle a été réinfectée. Un expert a déclaré à NHK qu’en général, les personnes qui contractent le COVID-19 développent des anticorps pour éviter d’être réinfectées, mais il a noté que les personnes qui ne développent pas assez d’anticorps pourraient être enclines à le contracter à nouveau.
Le ministre de la Santé, Katsunobu Kato, a déclaré au Parlement que le gouvernement devrait garder un œil sur l’état des personnes précédemment libérées, car les experts de la santé ont analysé les conséquences d’un test positif pour le virus après une première guérison, a rapporté Reuters.
Le nombre de cas au Japon a augmenté jeudi pour dépasser le nombre de 200, contre 186 officiellement mercredi dernier. Sur la principale île du nord de Hokkaido, 15 nouveaux cas, dont deux enfants de moins de 10 ans, ont été confirmés.
Le gouvernement a demandé que les grands rassemblements et les manifestations sportives soient supprimés ou réduits pendant deux semaines pour contenir le virus, tout en promettant que les Jeux olympiques d’été de 2020 se dérouleront à Tokyo. Mais sa gestion du virus a suscité des critiques croissantes, notamment de la part des politiciens de l’opposition.
Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a déclaré que le gouvernement prévoyait de fermer toutes les écoles primaires, collèges et lycées du pays en mars afin de freiner la propagation du virus et a cité « la santé et la sécurité des enfants », a rapporté Kyodo News.
Jack Phillips est journaliste à The Epoch Times, basé à New York.
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