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Disparition de Luca: son corps a été repêché dans un lac, quatre personnes interpellées

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C'est dans le lac de Saint-Adré à Fabas (Haute-Garonne) que la macabre découverte a été faite après une semaine de recherches.

Photo: Capture d'écran/Google Maps

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Durée de lecture: 3 Min.

Luca, un jeune mécanicien de 21 ans, avait disparu le 19 janvier dernier. Sa voiture avait été retrouvée brûlée. La confirmation que le corps retrouvé mercredi 31 janvier dans un lac de Haute-Garonne est celui du disparu est arrivée ce jeudi.
Domicilié à Cugnaux près de Toulouse, Luca n’était pas rentré chez lui après une soirée chez des connaissances. Sa compagne a rapidement signalé sa disparition. Son véhicule, une Volkswagen Golf 7, a été retrouvé dès le lendemain, calciné, à Cardeilhac, à 80 km de chez lui, indique Actu Toulouse.
Les gendarmes ont suivi le trajet effectué par la voiture avant d’être brulée. Parmi les points d’arrêt de cette dernière se trouvait « une pièce d’eau où le corps de la victime pourrait avoir été immergé », avait expliqué Samuel Vuelta-Simon, procureur de la République de Toulouse. Les enquêteurs avaient découvert que des cris ont été entendus dans la résidence où Luca était allé passer la soirée avant sa disparition.

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« Un corps lesté »
Il s’est avéré que c’est bien dans cette pièce d’eau que le corps du jeune homme se trouvait. Il s’agit du lac de Saint-André, situé à Fabas (Haute-Garonne), un site qui propose une randonnée peu fréquentée à une vingtaine de kilomètres de l’endroit où la voiture calcinée à été retrouvée. « Un corps lesté » y a été découvert mercredi.
Le parquet de Toulouse a confirmé dès le lendemain qu’il s’agissait bien de Luca, nous apprend France 3. L’autopsie sera réalisée ce vendredi 2 février.
« Une dette liée à un trafic de drogue »
Trois personnes, des jeunes de 19, 21 et 22 ans, avaient déjà été mises en examen la semaine dernière pour « meurtre en bande organisée », indique Le Parisien. L’un d’eux portait un bracelet électronique pour une autre condamnation. Un quatrième individu a été placé en garde à vue.
« Si les raisons précises du différend et les circonstances des faits restent encore à déterminer, ils pourraient être en lien, selon toute vraisemblance, avec une dette liée à un trafic de drogue », a indiqué le procureur de la République.