« Fasciste » : vandalisme sur la statue de Jean-Paul II, lors d’une marche pro-Palestine à Rome

Des manifestants ont enroulé un keffieh autour de la statue de Jean-Paul II lors d'une manifestation de solidarité avec les Palestiniens et pour condamner l'interception de la flottille Global Sumud par l'armée israélienne, à Rome, le 3 octobre 2025.
Photo: Crédit photo FILIPPO MONTEFORTE/AFP via Getty Images
La statue de Jean-Paul II a été vandalisée samedi 4 octobre, à l’occasion d’une manifestation de soutien aux Palestiniens. Installée piazza dei Cinquecento, à deux pas de la gare Termini à Rome, elle portait des inscriptions injurieuses et le symbole communiste, ce qui a déclenché une vive indignation politique en Italie.
Ce samedi, des carabiniers italiens ont constaté que la statue du pape polonais Jean-Paul II avait été recouverte de graffitis portant l’inscription « fasciste de m**de » et le symbole de la faucille et du marteau, rapporte Secolo d’Italia. Giorgia Meloni et le vice-premier ministre Matteo Salvini ont dénoncé ces actes.
Un « bâtisseur de la paix »
L’événement s’inscrit dans un contexte sous tension, en marge d’une manifestation propalestinienne, et la polémique n’était pas totalement inattendue. En effet, la veille, une photo montrant la statue du pape coiffée d’un keffieh palestinien avait déjà circulé sur les réseaux sociaux, suscitant des réactions controversées.
L’armée italienne a immédiatement entrepris le nettoyage et la remise en état du monument et le gouvernement italien a rapidement condamné cet acte. Giorgia Meloni, cheffe du gouvernement, a déclaré : « Ils prétendent descendre dans la rue pour la paix, mais ils insultent en réalité la mémoire d’un homme qui fut un véritable défenseur et bâtisseur de la paix. » Selon la Première ministre italienne, cet acte qualifié d’« indigne » a été « commis par des personnes aveuglées par l’idéologie, témoignant d’une ignorance totale de l’histoire et de ses protagonistes ».
Matteo Salvini, vice-Premier ministre, a lui aussi fustigé cette dégradation. « Nous avons désespérément besoin de cerveaux pour ces pauvres imbéciles », a-t-il indiqué.

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