La Chine perfectionne le techno-totalitarisme pour l’exporter dans le monde entier, selon Mike Gallagher

Le président de la commission spéciale sur le Parti communiste chinois, le député Michael Gallagher (Parti républicain – Wisconsin) s'exprime lors d'une table ronde interconfessionnelle sur la menace que fait peser le PCC sur la liberté de religion, à Washington, le 12 juillet 2023.
Photo: Madalina Vasiliu/Epoch Times
Le Parti communiste chinois (PCC) est en train de perfectionner un régime techno-totalitaire pour l’exporter dans le reste du monde, a averti le député Mike Gallagher (Parti républicain – Wisconsin).
L’aggravation de la répression de la liberté religieuse par le régime a été mise en exergue lors d’une table ronde organisée par le député le 12 juillet. L’un des principaux points à retenir, ont déclaré le président et les autres membres du comité spécial de la Chambre des représentants sur le PCC est que de tels abus ne s’arrêtent pas aux frontières de la Chine.
« Dans tous les cas, nous avons vu le Parti communiste chinois tirer parti de l’accès à son marché et de son pouvoir économique pour contraindre les entreprises américaines et internationales », a déclaré M. Gallagher à NTD, un média partenaire d’Epoch Times.
Mike Gallagher a fait ce commentaire en réponse à une question concernant une action en justice intentée contre Cisco, accusant le géant californien de la technologie d’aider Pékin à persécuter le groupe spirituel Falun Gong, qui encourage les gens à vivre selon les principes universels de vérité, de compassion et de tolérance. Cisco aurait fourni au régime des technologies et des composants américains qui lui ont permis de mettre en place un vaste réseau de surveillance. Plus d’une douzaine de pratiquants, dont un citoyen américain, ont affirmé que le système ainsi mis en place permettait de suivre en ligne leurs activités liées au Falun Gong, ce qui a conduit à leur arrestation et à leur torture en Chine.

Lors de la table ronde, les représentants des chrétiens chinois, des Tibétains et des Ouïghours ont également parlé de leurs souffrances infligées par les responsables du Parti communiste chinois, dont certaines, comme celles du pasteur Pan Yongguang, se sont poursuivies même après qu’ils ont fui la Chine.

« Le Parti communiste chinois veut dominer le monde. S’il atteint ses objectifs, ce qui se passe en Chine se produira dans le monde entier », a déclaré à Epoch Times le député Carlos Gimenez (Parti républicain – Floride), membre du comité de la Chambre des représentants sur la Chine.

« Vous devez être soumis au Parti communiste chinois » et si « vous représentez une menace pour le Parti communiste chinois de quelque manière que ce soit, vous serez persécuté, vous serez en prison, et parfois, vous pourrez même perdre la vie ».
De nombreux responsables américains de la liberté religieuse, anciens et actuels, ont déjà attiré l’attention sur les efforts de lobbying en faveur de la Chine qui sont déployés à Washington, comme les rapports de grandes entreprises telles que Nike et Coca-Cola qui tentent d’affaiblir la législation interdisant les importations en provenance du Xinjiang en raison de préoccupations liées au travail forcé.
Le gouvernement américain doit être plus attentif à ces activités de lobbying et empêcher les multinationales de soutenir l’oppression du régime, a affirmé Frederick Davie, vice-président de la Commission américaine sur la liberté religieuse internationale.
Le Dr Weldon Gilcrease, oncologue à l’Université de l’Utah, a précédemment déclaré à Epoch Times que les dirigeants du programme de santé de son université s’étaient intentionnellement abstenus de s’exprimer sur le prélèvement forcé d’organes par crainte de représailles économiques de la part de Pékin. (

« Cela prouve le niveau d’influence de l’économie chinoise dans le monde et aux États-Unis », a-t-il ajouté à Epoch Times.
Les consommateurs américains ont également un rôle à jouer, a fait remarquer Tony Perkins, ancien président de la commission bipartisane sur la liberté religieuse et président du Family Research Council.
« La Chine est en fait plus répressive aujourd’hui qu’elle ne l’était il y a vingt ans, et la raison en est qu’elle peut se permettre de l’être car les consommateurs américains financent leur répression », a expliqué M. Perkins lors de la table ronde.

« Les Américains sont devenus accros aux produits bon marché – une société très matérialiste – mais ils doivent comprendre que les bénéfices qu’ils en retirent influencent la politique, tant ici qu’à l’étranger », a-t-il indiqué à Epoch Times.
« Pour notre famille, nous lisons l’étiquette de l’endroit où les choses sont fabriquées. Nous faisons tout notre possible pour éviter d’acheter des produits en provenance de Chine et nous encourageons les autres à faire de même. »

Eva Fu est rédactrice pour Epoch Times à New York spécialisée dans les relations entre les États-Unis et la Chine, la liberté religieuse et les droits de l'homme.
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