Lorient se métamorphose et se pare d’une nouvelle gare SNCF
Lorient sera bientôt à moins de 3 heures de Paris. (AREP/Photographe Didier Boy de la Tour)
La forme et les matériaux, sont un rappel de la mer, le bâtiment est comme un grand vaisseau accessible depuis les quais par sa passerelle. (AREP/Photographe Didier Boy de la Tour)
Espace de repos, de restauration ou de travail, la présence du bois est très forte. (AREP/Photographe Didier Boy de la Tour)
L’espace d’attente avec son sol en lattes de bois de Moabi, le plafond est en lattis. (AREP/Photographe Didier Boy de la Tour)
La passerelle avec sa charpente en Douglas Lamellé-collé et son sol en lattes de bois de Moabi. (AREP/Photographe Didier Boy de la Tour)
La société AREP, un bureau d’études français pluridisciplinaire en aménagement et construction d’espaces du mouvement, a été retenue par la ville de Lorient pour construire la nouvelle gare. Jean-Marie Duthilleul, Etienne Tricaud, François Bonnefille, Olivier Boissonnet, architectes et ingénieurs, ont pour tâche de concevoir les espaces fréquentés par les foules à toutes les échelles. C’est ainsi qu’ils répondent aux attentes bretonnes.
Avec le prolongement de la ligne TGV vers la Bretagne, Lorient sera bientôt à moins de 3 heures de Paris. Le flux de la gare passera très rapidement de 1,5 millions à 2,5 millions de voyageurs. Parallèlement à cette évolution de fréquentation, c’est une véritable métamorphose du quartier qui s’opère autour de la gare de Lorient. Les friches des anciens terrains ferroviaires sont aménagées pour réaliser un nouveau projet urbain, de nouveaux espaces publics et permettre une meilleure intégration de la gare dans l’ensemble de la ville.
Implantée au sud, elle est désormais au cœur du dispositif de transport (réseau ferré, gares routières, cars interurbains, bus de l’agglomération, parking relais, parcs à vélos sécurisés.) Elle devient l’équipement public de premier plan, occupant une place centrale dans la ville. Tourné vers le centre-ville et l’océan, l’édifice détermine une nouvelle entrée de ville pour toute l’agglomération et même au-delà : vers l’île de Groix, par exemple.
Le bâtiment de la gare une sorte de paquebot
Le bois, matériau privilégié dans la conception de la gare, a été choisi pour ses qualités environnementales, sa durabilité et l’ambiance chaleureuse qu’il crée. Sa mise en œuvre dans une charpente fine et racée, décrit un espace public noble, lisible, accueillant et sécurisant. La gare fait écho à l’environnement maritime très présent, notamment pour les voyageurs venant de Paris en train qui ont une vue préalable sur les chantiers navals depuis le pont surplombant l’estuaire du Scorf, avant leur arrivée en gare.
Le bois, matériau privilégié dans la conception de la gare, a été choisi pour ses qualités environnementales, sa durabilité et l’ambiance chaleureuse qu’il crée. Sa mise en œuvre dans une charpente fine et racée, décrit un espace public noble, lisible, accueillant et sécurisant. La gare fait écho à l’environnement maritime très présent, notamment pour les voyageurs venant de Paris en train qui ont une vue préalable sur les chantiers navals depuis le pont surplombant l’estuaire du Scorf, avant leur arrivée en gare.
L’identité du bâtiment voyageur puise en effet ses racines dans le vocabulaire architectural lorientais, à la fois marin et terrestre. La forme et les matériaux sont un rappel de la mer, le bâtiment est comme un grand vaisseau accessible depuis les quais par sa passerelle, tel un embarcadère. La présence du bois est très forte dans les éléments principaux structurels de la gare.
Par ailleurs, les façades sont une évocation de la longue tradition minérale de Lorient, aux bâtiments de pierre puis de béton, notamment ceux de la période de la reconstruction de la ville détruite par la guerre. C’est une politique de mise en valeur de ce patrimoine menée de longue date à Lorient, avec des modénatures et de subtiles colorimétries.
Le bâtiment voyageur : une halle en bois
Le nouveau bâtiment voyageur, fait aussi écho à la fluidité des formes navales et des coques de bateaux et reprend la silhouette des thoniers de l’île de Groix. Une charpente en bois de Douglas lamellée collée, de plus de 12 mètres de haut supporte les quatre demi-portiques et la toiture de l’entrée principale, avec 20 mètres de porte-à-faux : un vaste porche qui devient l’expression même de l’accueil, de l’échange et de l’intermodalité de transport à la gare de Lorient.
Le nouveau bâtiment voyageur, fait aussi écho à la fluidité des formes navales et des coques de bateaux et reprend la silhouette des thoniers de l’île de Groix. Une charpente en bois de Douglas lamellée collée, de plus de 12 mètres de haut supporte les quatre demi-portiques et la toiture de l’entrée principale, avec 20 mètres de porte-à-faux : un vaste porche qui devient l’expression même de l’accueil, de l’échange et de l’intermodalité de transport à la gare de Lorient.
Les façades
La façade sud est constituée de panneaux à ossature bois, intégrant l’isolation thermique. L’étanchéité est assurée par un film pare-pluie dont le ton rouge perçu à travers le claustra, évoque la palette des couleurs de la reconstruction de Lorient. Ce claustra donne au bâtiment toute sa cohérence et sa présence face au parvis. Il devient brise-soleil face aux ouvertures liées aux diverses fonctions de l’immeuble
La façade sud est constituée de panneaux à ossature bois, intégrant l’isolation thermique. L’étanchéité est assurée par un film pare-pluie dont le ton rouge perçu à travers le claustra, évoque la palette des couleurs de la reconstruction de Lorient. Ce claustra donne au bâtiment toute sa cohérence et sa présence face au parvis. Il devient brise-soleil face aux ouvertures liées aux diverses fonctions de l’immeuble
La Façade nord, prolongée en coupe-vent et entièrement vitrée, procure une vision panoramique des quais et des trains depuis le hall, mais également une vision en profondeur vers le quartier de Kerantrech depuis la gare et le centre-ville.
La Façade est a pour fonction de permettre la fermeture de la gare à certains horaires et d’offrir une protection aux intempéries. Un simple paravent de verre, supporté par des mats haubanés a donc été mis en œuvre entre la halle et l’auvent
La passerelle
Une passerelle magnifique, qui est constituée d’une double poutre, de type Vierendeel en Douglas lamellé-collé, pour chacun des deux tronçons posés sur des portiques métalliques. Les poutres ont été renforcées en treillis par des tirants métalliques de 6 cm de diamètre, pour affiner au maximum les membrures à 40 cm de hauteur par 30 cm et les potelets à 30 cm de section carrée. La passerelle d’accès a la particularité de déboucher directement dans le hall de la gare et d’avoir un rôle de liaison urbaine entre le centre-ville et le quartier Nord de Kerentrech.
Une passerelle magnifique, qui est constituée d’une double poutre, de type Vierendeel en Douglas lamellé-collé, pour chacun des deux tronçons posés sur des portiques métalliques. Les poutres ont été renforcées en treillis par des tirants métalliques de 6 cm de diamètre, pour affiner au maximum les membrures à 40 cm de hauteur par 30 cm et les potelets à 30 cm de section carrée. La passerelle d’accès a la particularité de déboucher directement dans le hall de la gare et d’avoir un rôle de liaison urbaine entre le centre-ville et le quartier Nord de Kerentrech.
Le hall et son sol en asphalte poncé avec des insertions de granit et des bandes de granit de Huelgoat adouci (mai 2017). (AREP/Photographe Didier Boy de la Tour)
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