Une copie du livre d’Hitler « Mein Kampf » a été trouvée dans une chambre d’enfant utilisée par le Hamas, affirme Tsahal

Des copies historiques de "Mein Kampf" d'Adolf Hitler à l'Institut d'histoire contemporaine de Munich, en Allemagne, le 8 janvier 2016.
Photo: Johannes Simon/Getty Images
Les troupes israéliennes ont trouvé une copie en arabe du livre d’Adolf Hitler Mein Kampf dans une chambre d’enfant d’une maison que le Hamas utilisait comme plaque tournante du terrorisme à Gaza, ont déclaré les Forces de défense israéliennes (FDI) le 12 novembre.
Les FDI ont déclaré sur X, anciennement Twitter, que le livre contient des « annotations et des mises en évidence » et qu’il a été trouvé parmi les effets personnels d’un terroriste du Hamas lors d’un raid dans le nord de la bande de Gaza.
« Plus jamais, c’est maintenant », a lancé l’armée israélienne le 12 novembre. « Le Hamas adhère à l’idéologie d’Hitler, responsable de l’anéantissement du peuple juif. »
Le livre présente l’idéologie d’Hitler qui a constitué la base du nazisme et expose sa haine des juifs, qui a conduit à l’Holocauste, l’assassinat systématique de 6 millions de juifs en Europe entre 1933 et 1945.
Lors d’une interview accordée à la BBC le 12 novembre, le président israélien Isaac Herzog a déclaré que la découverte du livre par les forces de défense israéliennes montrait que le groupe terroriste soutenait l’idéologie hitlérienne consistant à « haïr » et à « massacrer » les uifs.
« C’est le livre qui a conduit à l’Holocauste et à la Seconde Guerre mondiale », a rappelé M. Herzog au média.
« Le groupe terroriste a pris des notes, a marqué et appris encore et encore l’idéologie d’Adolf Hitler qui consiste à haïr les juifs, à tuer les juifs, à brûler les juifs et à massacrer les juifs. C’est la véritable guerre que nous menons. »

Israël a d’abord fait état d’un bilan de 1400 morts à la suite de l’attaque du Hamas, mais a ensuite révisé l’estimation à 1200, déclarant que certains cadavres non identifiés inclus dans le décompte initial étaient probablement des terroristes du Hamas tués lors de l’attaque.
Des souvenirs douloureux
Pour de nombreux Israéliens et juifs du monde entier, les horreurs commises par le Hamas lors de son assaut sur les communautés du sud d’Israël ont déclenché de douloureux souvenirs de l’Holocauste.
Pendant l’Holocauste, les nazis ont mené une campagne de génocide, rassemblant et assassinant de nombreux juifs d’Europe, tout en envoyant les autres dans des trains vers des camps de la mort ou des camps de travail.
Bien que l’attaque du Hamas soit loin de ressembler à l’Holocauste, elle a marqué la journée la plus meurtrière pour les juifs depuis l’Holocauste, et son massacre bien planifié a rouvert une plaie qui reste vive pour de nombreux Israéliens.
Les représailles d’Israël contre le Hamas à Gaza ont également suscité des comparaisons avec la Nakba, qui fait référence au déplacement, à l’apatridie et à la division des Palestiniens en 1948 pendant la guerre israélo-arabe, que les Israéliens qualifient de guerre d’indépendance.
Le ministère de la Santé de Gaza, dirigé par le Hamas, a déclaré que le nombre de morts à Gaza avait dépassé les 11.000 cette semaine, un chiffre qu’Epoch Times n’est pas en mesure de vérifier.

« Il faut se rappeler qu’Israël est entré en guerre parce que cette organisation terroriste a brutalement assassiné des centaines d’Israéliens et pris en otage plus de 200 Israéliens », a déclaré le bureau de M. Netanyahu sur X.
« Alors qu’Israël fait tout ce qui est en son pouvoir pour éviter de blesser les civils et les exhorte à quitter les zones de combat, le Hamas et Daesh font tout ce qu’ils peuvent pour les empêcher de se rendre dans des zones sécurisées et les utilisent comme boucliers humains. »
M. Netanyahu a affirmé qu’un cessez-le-feu était impossible sans la libération des otages. Le Hamas a pris plus de 200 otages lors de l’attaque du 7 octobre, dont des enfants, des femmes et des personnes âgées.
Selon la Maison-Blanche, Israël a accepté de faire des pauses quotidiennes de quatre heures pendant ses opérations à Gaza afin de permettre aux civils de se déplacer vers le sud.
Stephen Katte, Reuters et The Associated Press ont contribué à la rédaction de cet article.

Aldgra Fredly est une rédactrice indépendante qui couvre l'actualité des États-Unis et de la région Asie-Pacifique pour le journal Epoch Times.
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